Population mondiale : perspectives et défis

Mis à jour et augmenté le 15/11/22

La limitation de la population mondiale fait débat chez les économistes depuis plus de deux siècles – Malthus , Boserup… – et la croissance démographique est régulièrement accusée d’être la cause de la dégradation de l’environnement depuis les années 1970 – Ehrlich, Dumont etc… Bien que la fécondité baisse partout dans le monde depuis 50 ans avec des perspectives de stabilisation à 10 milliards de Terriens d’ici à la fin du 21ème siècle, le sujet est régulièrement relancé par les laudateurs de la régulation (à la baisse) de la population mondiale afin qu’elle dispose d’assez de ressources dans un environnement supportable.

S’agissant d’une problématique récurrente qui renvoie au futur de l’Humanité, la question – sommes nous trop nombreux sur terre au regard des ressources disponibles – mérite d’être traitée avec ce que la démographie permet de prévoir à l’échelle nationale, continentale et mondiale.

Évolution de la population mondiale jusqu’à nos jours

Pendant des millénaires la croissance démographique a été très lente. On estime que la population mondiale est passée de 15 millions à 800 millions de personnes entre la fin du 4ème millénaire avant J.-C. et le début du 18ème siècle. C’est à partir du 19ème siècle que la démographie connaît une franche accélération : il y a 900 millions d’habitants sur la Terre en 1800, 1,6 milliard en 1900, 2,5 milliards en 1950, 5 milliards en 1987 et 8 milliards à la fin de 2022.

Cet accroissement spectaculaire résulte des transformations économiques et sociales qui sont à l’œuvre depuis 250 ans d’abord en Europe puis dans le reste du monde. Grâce aux progrès de la médecine et de l’hygiène ainsi qu’à l’amélioration des conditions de vie et de l’alimentation, résultant des découvertes, de l’inventivité, et de la créativité de l’homme, la mortalité a baissé et l’espérance de vie s’est allongée dans un premier temps – à partir de la fin du 18ème siècle en France. Le taux de natalité a diminué plus tard et plus lentement que la baisse du taux de mortalité ce qui a provoqué une phase d’accélération de la croissance démographique et un forte augmentation de la population.

Transition Démographique

C’est le processus par lequel « une population passe d’un régime démographique caractérisé par un taux de mortalité et un taux de natalité élevés à un nouveau régime caractérisé par un taux de mortalité puis un taux de natalité faibles »

© Wikimedia Commons

En réalité il faut parler de transitions au pluriel car leurs temporalités varient selon régions du monde.  De nombreux autres pays, aujourd’hui développés (Europe, États-Unis, Japon…) ont amorcé leur transition démographique au cours du 19e siècle, l’Afrique du Nord, l’Amérique Latine et l’Asie l’ont amorcé à partir de 1960 et l’Afrique. Intertropicale à partir 1980 .

Outre leur asynchronisme, les transitions démographiques des pays en développement ont des durées très différentes selon les pays (37 ans en Malaisie, 20 ans au Bangladesh) et elles sont beaucoup plus courtes que dans les pays développés – 95 ans au Royaume Uni, 80 ans aux États-Unis. C’est pourquoi au 20ème siècle la population a augmenté moins vite dans les pays industrialisés que dans les pays en développement.

En données agrégées à l’échelle planétaire le taux de croissance de la population a régulièrement augmenté au 20ème siècle jusqu’à son pic à 2,1 % en 1962. Depuis 1972 il ne cesse de diminuer et il est passé sous le seuil de 1 % en 2020. Ce tassement s’explique par une baisse de l’indice de fécondité (nombre d’enfants par femme) partout dans le monde : en 2021, la moyenne mondiale de cet indice est de 2,3 soit plus de deux fois moins qu’en 1950 où il s’élevait à 5.

Actuellement deux tiers de la population mondiale vivent dans des pays ou régions où l’indice de fécondité est passé en dessous de 2,1, seuil au dessous duquel il n’y a plus de renouvellement : Amérique du Nord, Europe (tous les pays de l’UE, Ukraine, Géorgie…), Russie, Moyen Orient, Asie Orientale (Japon, Chine, ….), et Amérique Latine (Brésil, Chili, …). On note également que dans les autres pays on observe une baisse significative de l’indice de fécondité depuis les années 1990 : Inde, Éthiopie, Mexique, Bangladesh, Argentine, Indonésie, Égypte…

Enfin parmi les 20 pays où le taux de fécondité a le moins baissé (supérieur ou égal à 4) : 16 sont en Afrique intertropicale : Nigeria, République démocratique du Congo… , 3 sont au Moyen : Irak, Yémen, Palestine et 1 en Asie :Afghanistan.

Indubitablement les facteurs de la croissance exponentielle de la population mondiale sont derrière nous et, comme on le verra plus loin, le grand nombre de pays où l’indice de fécondité est passé au dessous du seuil de renouvellement et la baisse de la natalité dans les pays en développement augure d’une stabilisation de la population mondiale. En revanche les disparités de l’indice de fécondité selon les pays vont significativement modifier la répartition des populations selon les régions du monde ainsi que leurs compositions au regard de l’age des habitants.

Effets de la croissance démographique sur l’environnement

Parallèlement à la croissance de la population planétaire le progrès des sciences et techniques ainsi que le développement économique mondial des deux derniers siècles ont eu d’inestimables bénéfices en terme de santé, d’éducation et de recul de la pauvreté. Cela s’est aussi traduit par la production de plus en plus de biens matériels et de nouveaux usages individuels d’une part, d’infrastructures et de services collectifs, d’autre part.

Le changement de régime alimentaire, plus riche en produits d’origine animale a quintuplé la consommation de viande depuis 60 ans pour atteindre 44 kg/habitant en moyenne, la consommation d’énergie a explosé en passant de 254 à 606 exajoules entre 1973 et 2019, l’émission de GES a atteint 53,5 milliards de tonne équivalent CO2 – CO2 éq – en 2017, soit presque 20 fois plus qu’en 1900, le rejet croissant de déchets non recyclés : 0,79 kg par personne en 2020 augmente régulièrement de 2 % par an soit deux fois plus vite que la population.

Le jour du dépassement date à laquelle l’exploitation des ressources est supérieur à la capacité de renouvellement de la planète arrive de plus en plus tôt : le premier est tombé le 31 décembre 1969. En 2022 c’était le 28 juillet !

Last but not least, directement ou indirectement ces excès ont appauvri la biodiversité : au niveau planétaire 68% des animaux vertébrés sauvages ont disparu de 1970 et 2016, en Europe 75% des insectes ont disparu en moins de trois décennies !

Force est de constater que ces effets ne sont pas proportionnels au nombre d’habitants ce qui interpelle forcément sur l’impact significatif du mode de vie sur l’environnement, d’autant qu’il varie d’un pays à l’autre : à population égale, le prélèvement de ressources et les rejets du Niger et de la France sont sans commune mesure.

Dit autrement, la croissance démographique des deux derniers siècles n’est qu’une des causes de la surexploitation des ressources et de la dégradation de l’environnement actuels.

Combien seront nous sur terre à la fin du 21ème siècle ?

D’après le dernier rapport « Perspectives de la population dans le monde » publié par l’ONU rni-juillet 2022 :

• La population mondiale devrait continuer à augmenter pour passer à 8,5 milliards en 2030 et 9,7 milliards en 2050. La fécondité étant constamment en baisse, il est prévu qu’elle atteigne un pic d’environ 10,4 milliards de personnes au cours des années 2080 et reste à ce niveau jusqu’en 2100.

• Ces chiffres correspondent au scénario moyen où la fécondité moyenne (2,3 enfants par femme en 2021) continue de baisser pour atteindre 2,2 enfants par femme en 2050 puis 1,9 en 2100.

© 2022 United Nations, DESA, Population Division. Creative Commons license (CC BY 3.0 IGO)

On voit sur la courbe ci-dessus que, pour couvrir le champ des possibles, les experts de l’Onu ont également chiffré les écarts autour de l’hypothèse moyenne avec une approche probabiliste qui repose sur la variabilité introduite dans l’estimation de la fécondité compte tenu de ce qui a été observé dans le passé.

On notera aussi que deux études publiées en 2020 ont fait état de projections plus faibles. l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME) de l’université de Washington estime que la population mondiale ne dépasserait pas 8,8 milliards en 2100 (18) ; l’Institut international d’analyse des systèmes appliqués (IIASA) à Vienne a annoncé un pic de de 8,9 milliards vers 2060.

Au vu de ces données on peut dire que la bombe P est désamorcée !

Agir sur la démographie : Illusions et réalités

Sauf catastrophe mondiale, la réduction de la population ne peut se faire sur une action du paramètre mortalité pour d’évidentes raisons éthiques.

Agir de manière coercitive sur la natalité pose aussi problème comme l’a montré la politique de l’enfant unique en Chine de 1979 à 2015. Les dispositions alors imposées aux Chinois (contrôle du mariage, séparation des couples, avortements forcés, suppression des aides sociale en cas de second enfant, majoration des et impôt pour le troisième…) sont incompatibles avec les droits de l’Homme pour être appliquées aux pays qui connaissent actuellement une forte croissance de leurs populations.

En revanche la mise en œuvre des politiques qui ont encouragé l’éducation, notamment celle des filles et celles qui ont amélioré leur statut économique (accès à l’emploi) familial (accès à la contraception), social et culturel ont montré leur efficacité notamment en Afrique du Nord, en Asie, en Amérique Latine.

Recomposition de la population mondiale

Le dernier rapport de la Division des populations de l’ONU contient aussi d’intéressantes informations sur les effets du déphasage des transitions démographiques notamment sur la répartition des populations dans le monde et leur age.

D’ici 2050, plus la moitié de la croissance projetée de la population mondiale se concentrera dans huit pays : la République démocratique du Congo, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Inde, le Nigeria, le Pakistan, les Philippines et la République-Unie de Tanzanie. La population de l’Afrique subsaharienne va croître de plus de 80 % et atteindre 2,1 milliard de personnes, tandis que celle de la zone l’Europe-Amérique du Nord rester stable à 1,1 Milliard d’habitants. A contrario, entre 2022 et 2050 la population devrait diminuer d’au moins 1% dans 61 pays ou territoires, à cause de leurs niveaux de fécondité durablement bas comme en Chine et, pour certains pays, du fait de taux d’émigration élevés : Bangladesh, Mexique, Fédération de Russie, Ukraine notamment.

On notera que les migration n’ont cessé de croître au cours des dernières années. Elles deviennent une composante significative de l’évolution de la population dans certaines régions. Entre 2010 et 2020, quatorze pays ou territoires ont eu une entrée nette de plus d’un million de migrants, tandis que dix pays ont eu une sortie nette du même ordre de grandeur.

La population mondiale va vieillir : D’ici 2050, 16 % des Terriens dans auront plus de 65 ans (10 % en 2022). Le nombre de personnes âgées de 80 ans et plus devrait tripler, passant de 157 millions en 2022 à 459 millions en 2050 soit près de 5 % de la population mondiale.

Cette recomposition impactera les écosystèmes socio-économiques au Nord comme au Sud. La croissance de la population en âge de travailler dans les pays d’Afrique subsaharienne peut créer des opportunités pour leur croissance économique à condition qu’ils aient les moyens d’investir dans l’éducation et la santé, en particulier pour les jeunes. En revanche, la proportion décroissante de la population en âge de travailler dans les pays du Nord va exercer une pression sur les systèmes de solidarité sociale notamment pour le revenu des retraités et la prise en charge de la dépendance.

Par ses effets cette recomposition est de nature à bouleverser les rapports de forces géopolitiques.

La planète peut elle supporter 10 milliards de terriens ?

L’évolution de la population mondiale n’est qu’une des variables matérielles et immatérielles interdépendantes qui impactent le futur de l’Humanité qui relève aussi des ressources disponibles (aliments, matières premières, énergie), de la capacité à la produire des biens et des services, des rejets (gaz à effet de serre, pollutions…) ainsi que de la santé, de l’éducation, de la diffusion de l’information, des aspirations individuelles.

Le dérèglement climatique, s’il n’est pas jugulé, pourrait provoquer un effondrement de la production agricole et de redoutables famines notamment dans les régions du monde les plus pauvres. Ce scenario-catastrophe peut être évité avec les projections d’évolution de la population mondiale de l’ONU et les conditions actuelles de productions alimentaires, à condition de maîtriser l’émission des GES (et ne pas dépasser une augmentation de température 2 °C). Il serait alors possible de nourrir la population sous réserve d’une réduction des gaspillages et d’une alimentation plus sobre en produits animaux.

Plus généralement le recours à des technologies énergétiques nouvelles ainsi qu’un changement de nos modes de production, de consommation sont inévitables pour garantir des ressources pérennes et suffisantes qu’elles soient vitales comme l’eau potable où simplement nécessaires à une vie harmonieuse. Autrement dit il plus plus important de prendre des mesures et d’adopter des comportement permettant d’adapter nos sociétés et nos économies aux changements démographiques récents que de chercher à s’y opposer.

10 milliards de Terriens dans un monde vivable

C’est le défi que nous pouvons relever si nous sommes prêts à changer nos modes de vie pour éviter l’épuisement des ressources et l’intoxication par les pollutions.

Cela nécessitera la définition et la mise en œuvre de stratégies politiques volontaristes, le déploiement de technologies énergétiques nouvelles ainsi qu’une évolution vers des méthodes de production et des habitudes de consommation plus respectueux de l’environnement.

La grande disparités d’accès aux ressources autant que les fortes différences de consommation selon que l’on vit au « Nord » ou au « Sud » justifient aussi une véritable coopération mondiale pour préserver notre futur.

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6 thoughts on “Population mondiale : perspectives et défis”

  1. Le fameux BIAIS COGNITIF nous empêche de voir que l’Homme “mange”
    en digérant
    => il décompose les végétaux qu’il digére et rejette le CO2 (et le méthane) qui avaient été stockés par ces végétaux
    => En mangeant les animaux qui avaient mangé les Végétaux qui avaient stocké le CO2….le CO2 est déstocké …
    => en se chauffant l’hiver, en brulant les Végétaux le CO2 qui avait été stocké est dé-stocké
    => et bien sur, à tout cela se rajoute (même si en relatif c’est faible) le Pétrole pour les transports ….

    l’équilibre a été rompu lors que nous avons passé le seuil des 5 milliards d’Habitants ……..
    =>

  2. Un facteur important est aussi le rapport ville/campagne. L’urbanisation galopante et concentrée parfois/souvent dans des lieux géographiques pas prévus pour (ancienne lagune qui s’affaisse à Bangkok, potentiel en eau réduit à Los Angeles…) apporte un déséquilibre de répartition locale.
    L’empilement en ville peut aussi réduire la capacité de gestion écologique de chacun. À la campagne, il est plus facile de placer une éolienne ou des panneaux individuels, trier en stockant un dans des conteneurs séparés ou réemployer des déchets organiques, créer son potager écologique, construire des maisons en bois au lieu de béton, installer des équipements encombrants de recyclage pour les usines…

  3. Ces analyses sont celles de petits esprits égocentrés. 500 milliards de Kogis, Ashaninkas ou Kwele n’auraient toujours pas l’impact environnemental d’1 seul milliard de nous, citadins européens, américains et asiatiques. Pourquoi ? Parce qu’un seul citadin nécessite pour vivre comme il vit 500 fois plus de plastique, silicium, électricité, pétrole, bois, eau potable, en résumé de matières premières, transformation de matières et énergie qu’un “sauvage en pagne sans télévision, voiture et portefeuille”. A l’inverse, nous pourrions n’être plus qu’un millier dans quelques siècles qui consommeraient à eux seuls autant qu’un milliard d’aujourd’hui pour satisfaire son mode de vie.

  4. Article globalement très intéressant en montrant les interactions nombreuses qui relient démographie, genre de vie, espérance de vie, alimentation, consommation de ressources, pollution énergie, climat etc.
    Pour la biodiversité, il faut quand même distinguer baisse des populations et disparition des espèces. Il y a certes une accélération des extinction, mais les nombres données ( 68% des animaux vertébrés sauvages disparus de 1970 et 2016,en Europe 80% des insectes ont disparu entre 1987 et 2017!) correspondent aux populations. C’est normal : les humains prennent toute la place, les autres espèces se contractent.
    Et bien sûr l’effet n’est pas que démographique ! la comparaison est un peu maladroite avec le Niger, si pauvre en ressources naturelles, de toute façon 3 fois moins peuplé (mais pour pour combien de temps ?) mais il est vrai si pauvre qu’il ne pas émettre et consommer comme nous, et dont la principale ressource reste l’uranium… qu’il ne contrôle pas.
    Finalement, la conclusion est classique : éduquer et former, les femmes autant voire davantage que les hommes, est la clé. Mais le FMI a mis un temps fou à le comprendre et peut-être n’a toujours pas compris…
    Quant à savoir s’il est possible de nourrir 10 milliards d’hommes, Klatzmann avait apportée une réponse assez claire au milieu des années 70. Et bien sûr ne tombons pas dans le mythe que “500 milliards de Kogis, Ashaninkas ou Kwele” pourraient emplir la terre sans pb. S’ils n’ont jamais atteint ces populations, ce n’est pas pour rien. Sans pétrole, charbon, variétés nouvelles, ni la Chine, ni l’Inde n’auraient pu atteindre leur population. Nous sommes à des niveaux qui conduisent de fait à des pollutions systémiques tout en épuisant des stocks. Mais en outre nos niveaux de consommation de ressources par personne (Pays dits développés) ne sont tout simplement insoutenables même pour 6 milliards d’humains. Des calculs simples sont faciles pour le montrer. Et on s’étonne de continuer à entendre l’opposé…

  5. “So what”? Est-ce juste un état des lieux? Alors oui il est dramatique. Rien de neuf mais toujours bon de le rappeler. Pas de pistes de solutions? Devons-nous juste déprimer suite à la lecture de ce rapport? Il manque l’évolution de la consommation mondiale de “nature” qui, même si la démographie stagne voire régresse, augmentera, elle, avec le niveau de vie!

    On aimerait donc trouver quelles sont les solutions et le rythme à les adopter pour rendre supportable les effets collatéraux de la démographie et de la modernisation: “jour du dépassement” c’est le 1er constat, “jours de viande” par exemple serait un second indicateur maximum à respecter pour influencer le premier. Même si dans l’idéal, chacun doit peser pour les voisins qui ne le feraient pas, et que le mal étant déjà là, l’urgence est absolue et cet indicateur est de … zéro, en réalité! Zéro plastique, carburant, viande, enfants, avion, béton…

    So “Watt”?

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