D’après le rapport «World Population Prospects 2024» publié par l’ONU en juillet dernier, la population mondiale totale a atteint 8,2 milliards en 2024 alors que la baisse de la fécondité concerne de plus en plus de pays. Les disparités du taux de croissance des populations selon les régions du monde augure de « changements » de leur répartition et de leur structure. L’impact économique, social et géopolitique de ces ces changements : vieillissement de la population, migrations intra et intercontinentales, est déjà perceptible et va s’accentuer.
La croissance de la population mondiale est de de plus en plus faible et très variable selon les régions
Après une accélération de la croissance du nombre de Terriens au 19ème siècle et pendant la première moitié du 20ème siècle la population mondiale augmente de plus en plus lentement : 900 millions de personnes en 1800, 1,6 milliard en 1900, 2,5 milliards en 1950, 5 milliards en 1987 et 8,2 milliards en 2024.
Le taux de croissance de la population à l’échelle planétaire a régulièrement augmenté au 20ème siècle jusqu’à son pic à 2,1 % en 1962 par l’effet des transitions démographiques. Depuis 1972 il ne cesse de diminuer et il est passé sous le seuil de 1 % en 2020. Ce tassement s’explique par une baisse de l’indice de fécondité (nombre d’enfants par femme) partout dans le monde : en 2024, la moyenne mondiale de cet indice est de 2,25 soit plus de deux fois moins qu’en 1950 où il s’élevait à 5.
La population mondiale devrait atteindre son pic au cours du siècle en cours.
Elle devrait continuer de croître au cours des prochaines décennies, pour atteindre un pic d’environ 10,3 milliards de personnes au milieu des années 2080. Après avoir atteint ce pic, la population mondiale devrait commencer à décliner progressivement, pour atteindre 10,2 milliards de personnes d’ici à la fin du siècle.
Les taux de croissance varient fortement d’une région à l’autre :la population de l’Afrique subsaharienne devrait augmenter des deux-tiers d’ici 2050 alors que celles de l’Europe et de l’Amérique du Nord devaient avoir à cette date les mêmes effectifs qu’aujourd’hui, et de nombreux pays vont connaître une baisse de leur population
Une personne sur quatre dans le monde vit dans un pays dont la population a déjà atteint son pic.
Dans 63 pays et régions qui abritent 28 % de la population mondiale en 2024 la taille de leur population a déjà atteint son pic. Ce groupe comprend notamment la Chine, l’Allemagne, le Japon et la Russie. Le nombre de personnes vivant dans ces 63 pays devrait diminuer de 14 % au cours des trente prochaines années, l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine, la Lituanie, Porto Rico et la Moldavie connaîtront les plus fortes baisses relatives d’ici 2054.
Les réductions démographiques de ces pays impactent déjà leur pyramide des ages qui rétrécit à sa base ce qui entraîne d’ores et déjà un déficit de population active (-7 millions par an en Chine) ainsi qu’un risque de déstabilisation schémas de solidarité intergénérationnelle et la remise en cause de la soutenabilité des systèmes de retraite tels qu’ils existent actuellement, comme c’est le cas au Japon.
Les autres pays atteindront leur pic avant la fin du 21ème siècle
Dans 48 pays et régions qui représentent 10 % de la population mondiale en 2024 la taille de la population devrait atteindre son pic entre 2025 et 2054. Ce groupe comprend le Brésil, la République islamique d’Iran, la Turquie et le Vietnam. La taille de la population dans ces régions devrait augmenter de 5,3 % au cours des trois prochaines décennies. Le Bhoutan, la Colombie, Chypre, l’Iran figurent parmi les pays qui enregistreront les plus fortes augmentations relatives d’ici à 2054.
Dans les 126 pays et régions restants, la population devrait continuer à croître jusqu’en 2054 voire après. Ce groupe comprend plusieurs des pays les plus peuplés du monde : l’Inde, l’Indonésie, le Nigeria, le Pakistan et les États-Unis. Le nombre de personnes vivant dans ces régions devrait augmenter de 38 % d’ici à 2054. Dans neuf de ces pays et régions, dont l’Angola, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Niger et la Somalie, la croissance démographique devrait être très rapide, avec un doublement de la population entre 2024 et 2054. La trajectoire de l’évolution démographique dans ce dernier groupe de pays et régions aura une influence significative la démographie planétaire et son impact économique et social tant au niveau national que mondial est déjà perceptible.
Les effets socio-économiques de cette recomposition progressive sont déjà visibles : immigration de peuplement (Allemagne) et émigration depuis les pays défavorisés, notamment dans les pays dévastés par le dérèglement climatique.
Aujourd’hui, les femmes ont en moyenne un enfant de moins qu’en 1990.
Actuellement, le taux de fécondité mondial est de 2,25 naissances vivantes par femme1, contre 3,31 naissances en 1990. Il devrait encore reculer à 2,07 en 2050.
Plus de la moitié population mondiale vit dans des pays et des régions où la fécondité est inférieure au seuil de remplacement de 2,1 naissances vivantes par femme, niveau nécessaire pour qu’une population reste constante à long terme (sans migration), On note que des pays comme la Chine, l’Italie, Corée du Sud et l’Espagne, connaissent fécondité « ultra-faible », avec moins de 1,4 naissance vivante par femme au cours d’une vie.
En 2024, le taux de fécondité est supérieure à la valeur moyenne mondiale 1/ en Afrique subsaharienne (4,3 enfants) : République centrafricaine, Tchad, la République démocratique du Congo, Niger, Somalie, 2/ en Océanie (3,0-sans compter l’Australie / Nouvelle-Zélande), 3/ en Afrique du Nord et en Asie occidentale (2,7) et 4/ en Asie centrale et méridionale (2,2).
A l’horizon 2030, la moitié des femmes vivant dans des pays dont la population a déjà atteint son pic seront trop âgées pour avoir des enfants par des moyens naturels. Comme la proportion de femmes en âge de procréer (entre 15 et 49 ans) devrait diminuer rapidement dans ces pays, les effets (quand il y en a…) de leurs politiques natalistes devrait s’atténuer avec le temps.
Inégale augmentation de l’espérance de vie selon les régions
En moyenne mondiale, l’espérance de vie à la naissance est passée de 64,9 ans en 1995 à 73,3 ans en 2024. mais les pays les moins avancés accusent un retard moyen de 7 ans par rapport à la moyenne mondiale (Afghanistan, Guyana, Sierra Leone…). L’espérance de vie est revenue aux niveaux observés avant l’émergence de la COVID-19 dans presque tous les pays et régions. Pour mémoire, au plus fort de la pandémie (en 2020 et 2021), l’espérance de vie mondiale à la naissance est tombée à 70,9 ans, contre 72,6 en 2019. L’espérance de vie devrait encore progresser et atteindre 77,4 ans en 2024. Ces chiffres consolidés incitent à souligner que
- D’ici à la fin des années 2050, plus de la moitié des décès dans le monde surviendront à 80 ans ou plus, contre 17 % en 1995.
- En 2023, le nombre de décès annuels d’enfants de moins de 5 ans est tombé sous la barre des 5 millions pour la première fois et représente moins de 8 % de la totalité décès enregistrés dans le monde chaque années Toutefois , la majeure partie de la mortalité infantile sévit dans des pays pauvres : République démocratique du Congo, Nigeria, Pakistan… Il est donc nécessaire de consacrer davantage de ressources aux traitements et interventions essentiels et peu coûteux dans ces régions défavorisés, comme l’accès aux soins aux vaccins et aux compléments nutritionnels, pour sauver des millions de vies dans ces régions au cours de la prochaine décennie.
Quoi qu’il en soit, l’allongement de l’espérance de vie à la naissance devrait contribuer à la croissance démographique ou à l’atténuation du déclin démographique dans presque tous les pays au cours des prochaines décennies ; au point que dans les pays dont la population a déjà atteint son pic, la baisse de la mortalité devrait être le principal facteur, avec l’immigration, de ralentissement du déclin démographique causé par une fécondité inférieure au seuil de remplacement.
La population mondiale vieillit.
Les personnes âgées de 65 ans ou plus représentent le groupe d’âge dont la croissance est la plus rapide et d’ici à 2080 qui devrait atteindre 2,2 milliards soit plus que le nombre de jeunes de moins de 18 ans. D’ici le milieu des années 2030, on prévoit que le nombre de personnes âgées de 80 ans ou plus sera de 265 millions, soit plus que le nombre de nourrissons (enfants âgés d’un an ou moins).
Le vieillissement des populations ne diffère d’un pays ou d’une région à l’autre que par sa temporalité. Dans les pays où la taille de la population a déjà atteint un pic (ou devrait atteindre un pic dans les décennies à venir) le croisement entre le nombre d’enfants et celui des personnes âgées de 65 ans ou plus se produira avant 2030. Dans les pays dont la population continue de croître rapidement et qui ont une population relativement jeune, le nombre de personnes âgées de 65 ans ou plus devrait aussi fortement augmenter au cours des trois prochaines décennies.
On rappellera ici que les femmes vivent en moyenne plus longtemps que les hommes et sont donc plus nombreuses que les hommes aux âges avancés dans presque toutes les populations.
L’évolution de la population mondiale jusqu’au milieu du 21ème siècle résultera de croissance passée et des données démographiques actuelles. Cela signifie que son impact socio-économique peut être anticipé dès maintenant comme cela a été succinctement évoqué dans l’exposé ci-dessus.
Et après ?
Perspectives économiques et sociales
Dans les pays dont la population a atteint son maximum ou l’atteindra son maximum dans la prochaines décennies, la baisse inéluctable de la population devraient inciter leurs dirigeants à tirer parti des technologies, notamment de l’automatisation mécanique ou numérique, pour assurer la production des biens et services dont ils ont besoin avec une productivité suffisante. Ils devraient aussi également élargir les possibilités d’apprentissage et de reconversion tout au long de la vie, soutenir la main-d’œuvre multigénérationnelle et créer des possibilités de prolonger la vie active pour ceux qui peuvent et veulent continuer à travailler à plein temps ou dans un dispositif emploi retraite. En complément de ces mesures l’immigration peut être un atout plutôt qu’un problème (comme on le voit déjà au Canada et dans plusieurs pays de l’Union Européenne).
Dans pays dont la population continue de croître rapidement il faudrait également accompagner les habitants vers une société dont la structure par âge va significativement changer. Cela comprend des mesures de prévention comme le renforcement des systèmes de santé et de soins de longue durée ainsi que l’amélioration de la durabilité des systèmes de protection sociale d’une part et l’investissement dans de nouvelles infrastructures et de nouvelles technologies au service des leurs citoyens comme de leur économie d’autre part. Dans ces pays où la population est jeune, des investissements substantiels dans l’éducation et la mise en œuvre de réformes pour soutenir la création d’emplois décents et d’institutions gouvernementales plus transparentes et plus efficaces sont nécessaires pour garantir que cette population active jeune ne soit pas sacrifiée.
Il va des soi que la plus longue espérance de vie des femmes devrait être prise en compte pour leur garantir un accès équitable aux prestations de retraite tout en accordant la priorité aux besoins de santé spécifiques à chaque sexe tout en renforçant autant que possible les systèmes de soutien social afin d’atténuer les charges potentielles liées aux soins ou/et à la dépendance.
Étant données les faibles ressources financières de la plupart des pays où la population va continuer de croître, tout cela ne pourra se faire sans une coopération internationale solidaire.
Mouvements de population prévisibles
Les migration n’ont cessé de croître au cours des dernières années. Elles deviennent une composante significative de l’évolution de la population dans certaines régions. Ainsi, entre 2010 et 2020, quatorze pays ou territoires ont eu une entrée nette de plus d’un million de migrants, tandis que dix pays ont eu une sortie nette du même ordre de grandeur (ONU, 2022).
Pour certaines populations, la migration sera le principal moteur de leur évolution au cours des prochaines décennies.
Dans 50 pays et régions, l’immigration devrait atténuer le déclin de la taille de la population causé par de faibles niveaux de fécondité faibles et de fortes proportions de personnes âgées (65 ans et plus). Pour des pays comme l’Italie, l’Allemagne ou la Fédération de Russie, où la taille de la population a déjà atteint un pic, ce pic aurait eu lieu plus tôt en l’absence d’immigration. Parallèlement, l’immigration devrait être le principal moteur de la croissance démographique dans d‘autres pays ou régions comme Australie, Chili, États du Golfe, USA et Canada…
Outre ces données relatives aux pays qui accueillent des migrants on note que l’émigration n’a généralement pas d’impact majeur sur la taille de la population des pays de départ. Cependant les pays qui connaissent connaissent fécondité « ultra-faible » (moins de 1,4 naissance par femme), elle pourrait accentuer la réduction de la taille de la population d’ici 2054 (-204 millions en Chine, -21 millions au Japon, -10 millions en Russie)
De plus, le départ de personnes en âge de procréer peut freiner plus encore la croissance démographique. A court/moyen-terme c’est la création de plus d’opportunités de travail décent et la promotion des migrations de retour qui peuvent être des approches pertinentes et certainement plus efficaces pour ralentir rapidement le déclin de la population que les politiques visant à augmenter les niveaux de fécondité aux (hypothétiques) effets à long terme.
En complément de ces considérations sur les flux de personnes, il convient de rappeler les motivations des migrants d’où qu’ils viennent. Les uns fuient un pays où ils sont persécutés (Syrie par exemple), les autres cherchent un travail pour faire vivre leur famille décemment (Afrique sub-saharienne). Il y a aussi tout ceux qui s’échappent de territoires asséchés par le dérèglement du climat (Afrique de l’Est, Asie Centrale). Ces migrants climatiques sont déjà en route par dizaine de millions ; nous ne les voyons pas car leur déplacement les mènent d’abord vers les centres urbains de leur pays, puis vers des pays mitoyens avant qu’ils n’aient pas d’autre choix que de quitter leur continent d’origine. D’après la Banque Mondiale ce sont plus de 200 millions de personnes qui seraient obligés de se déplacer d’ici à 2050 à cause du dérèglement climatique.
Pour conclure la recomposition des populations et le bouleversement de leur environnement par les changements climatiques seront des moteurs des mouvement de populations futurs dans le monde dans des proportions telles que cela nécessitera de rapidement définir et mettre en œuvre des stratégies politiques volontaristes coordonnées entre le “Nord” et le “Sud”.
Cet article a été republié à la Une du site Educavox le 16/08/24 https://www.educavox.fr/alaune/population-mondiale-future-combien-ou
Vous avez pu lire cet article et naviguer sur le site sans être incommodé par de la publicité, des textes sponsorisés ou du traçage commercial alors que la rédaction des publications de ce blog demande un important travail de documentation et le recours à de nombreuses sources d’informations qui ne sont pas gratuites. Pour soutenir cette politique et permettre au blog de progresser avec plus d'illustrations didactiques : images et schémas animé(e)s ou non, c’est ICI
Excellent article
Par contre il y manque une hypothèse
Si la population mondiale augmente de moins en moins vite. Ce pourrait être parceque “la planète ” l’a décidé
En effet, le CO2 rejeté par l’homme du fait de la décomposition de ses aliments + la diminution des surfaces végétales du fait del’artificialisation des sols sont devenus problématiques …
=> mes calculs démontrent qu’ ils sont cause à eux seuls (le seuil etait de 5 milliards d”etres humains) du dérèglement climatique
Les solutions étant
=> diminution du nombre d’habitants
=> Vegetalisation des Villes (utilisation des mousses)
Simple conviction personnelle
La principale cause du dérèglement climatique est l’accumulation des gaz à effets de serre issus de la combustion des énergies fossiles depuis le début du 18ème siècle. Cela a été démontré scientifiquement et le GIEC nous le rappelle régulièrement.
Le bilan « net » des émissions végétales (de la graine à la plante naturellement décomposée) est négatif et c’est pour cela que l’on parle de puits de carbone pour les prairies, les forêts etc..
Par le simple fait de vivre l’homme produit du CO2 à cause du métabolisme énergétique qui lui permet de vivre. La quantité produite à l’échelle mondiale est facile à calculer en prenant la fréquence respiratoire (15/mn), le volume d’air inspiré-expiré (0,5 l), la quantité de CO2 expirée (0,5 % v/v) la masse spécifique du CO2 (44g/mole-une mole qui occupe 22,4 l) et le nombre de Terrien 8,2 milliards. Au total cela fait 320 millions de tonnes par an soit moins de 1 % des émissions mondiales totales (36,8 milliards de tonnes en 2023) donc… il y a donc d’autres choses à faire que de réduire (comment ?) la population mondiale !
L’augmentation mondiale de la population est intrinsèquement liée à plusieurs difficultés à venir.
Capacité de la biosphère : La première difficulté est l’incapacité de la biosphère à répondre aux besoins de cette population croissante, exacerbée par les troubles climatiques causés par le réchauffement anthropique.
Instabilité politique : La deuxième difficulté est l’instabilité des régimes politiques, qui crée ou créera de la frustration et des désillusions au sein des États les plus peuplés et souvent la nécessité vitale d’émigrer…
Impasse économique : Le modèle de développement fortement influencé par la culture occidentale conduit à une impasse économique prédite par Dennis Meadows dès les années 70.
Améliorations potentielles :
Régulation de la population : La régulation de la population par des politiques serait souhaitable, notamment par l’éducation des jeunes femmes, qui est directement corrélée à la baisse de la natalité.
Prévention des obstacles : Sans intervention, les prévisions de croissance démographiques basées sur les estimations statistiques rencontreront des obstacles majeurs tels que la famine, la guerre et les épidémies.
La capacité de la biosphère dépendra de que ce nous saurons en faire : ce sont toutes nos connaissances qu’il faut mobiliser cela : prélever moins, réutiliser plus et ne pas polluer.
Surpopulation galopante = sécheresse, famine, asséchement, réchauffement climatique par appauvrissement de toutes les ressources de base air, eau, faune, flore
Il n’y a pas surpopulation actuellement et il n’y en aura pas d’ici à 2100 car la bombe P est désamorcée depuis longtemps : depuis 1972 le taux de fécondité ne cesse de diminuer et il est passé sous le seuil de 1 % en 2020. Ce tassement s’explique par une baisse de l’indice de fécondité (nombre d’enfants par femme) partout dans le monde : en 2024, la moyenne mondiale de cet indice est de 2,25 soit plus de deux fois moins qu’en 1950 où il s’élevait à 5.
Compliments pour cette analyse et projection démographique planétaire.
L’adaptation d’une espèce à son milieu naturel et aux limites de son espace semble être à la base d’une vision holistique. Des incidences migratoires, non seulement climatologiques, sont indéniables mais ne constitueront probablement pas le seul facteur.
Les nouveaux pays ou continents “émergents” pourraient à leur tour devenir très attractifs économiquement à l’avenir, car les pays du “Sud” bénéficient aussi de zones climatiques favorables.
La peur et le protectionnisme débridé ne doivent pas conduire à des mesures sclérosantes pour les pays dit “évolués”, avec pour exemple les moyens de contrôle accrus tels que la CVE (Carte de Vaccination Européenne), prémisse du contrôle numérique des populations (crédit social). L’humanité et le vivant ont des ressources que la technologie ne supplantera jamais. Misons plutôt sur la confiance en l’avenir et les partenariats plutôt que la défiance et la guerre…
Le contrôle des vaccinations est aussi pratiqué à l’entrée de nombreux de pays d’Afrique et c’est heureux car il protège contre la fièvre jaune, l’hépatite A etc…
Gostei da abordagem, ela nos leva a continuar afirmando que é necessário que haja uma mudança comportamental, os hábitos e costumes nos levam a um precipício. Outro dado interessante, e que tenho percebido ao longo de observações menos metodológicas, mas que, no entanto, se confirmam, é que na medida que ficamos mais velhos também ficamos mais improdutivos e dependentes de mais tecnologias. Não quer dizer que apenas valorizo a produtividade, mas continuamos ocupando mais espaço numa sociedade aparentemente mais apertada! Começa uma outra discussão sobre a vida, a sociedade e a interação do modus de vida, o modus operandi, propriamente dito. Será mesmo que precisamos viver até os 90 ou 100 anos, ou ainda mais como muitos almejam? É uma fase em que ficamos dependentes de tudo, incapazes de trocar uma camisa sozinho? Aliás, a partir dos 90 anos, nem podemos mais ficar sozinhos… Esse apego à vida é algo que intriga, é como se uma vez nascido, devemos pensar em nunca mais morrer, uma contradição. Se existem tantos discursos pela sociedade e para a sociedade, precisamos rediscutir esse conceito de vida. A certeza é que essa espécie do gênero Homo, a nossa, tem acelerado tanto a vida que até o tempo é menor (cic). As populações aumentam mesmo quando diminuem a taxa de crescimento… Um antagonismo nos persegue na sociedade atual precisamos trabalhar menos para que outros possam trabalhar, mas precisamos trabalhar mais para que possamos ter mais dinheiro para consumir mais… O modelo econômico nos induz a querer consumir mais em menos tempo, com isso afetamos o Sistema Terra que cai em desequilíbrio, causa problemas para toda a biodiversidade onde estamos inclusos. A questão climática é algo que demonstra com facilidade isso. Populações se deslocarão cada vez mais devido a esse e outros fatores, a vida tem um limite e as prospecções querem que não falemos nessa questão. O que transforma projeções em uma abordagem sentimental, poética sobre algo finito chamado vida!
Selon des sources YouTube, un nombre croissant de femmes resteront célibataires et sans enfants. En d’autres termes, le concept de famille n’est plus une option évidente et, compte tenu du taux de divorce élevé, ce n’est pas non plus si surprenant.
Quant à la surpopulation, la quantité de terres nécessaires (dans les zones populaires) a fait grimper en flèche les prix de l’immobilier, faisant de la nouvelle génération des esclaves économiques.
Elon Musk prétend que la seule solution est de devenir intergalactique, mais ses fusées sont beaucoup trop lentes pour concrétiser ce rêve. Autrement dit, nous sommes coincés sur un globe qui est assez petit.
Ma génération (la génération des baby-boomers) a probablement été la dernière à avoir une vie raisonnablement confortable.
Les femmes sans enfant représentent moins 14% et la majorité d’entre elles sont en couple
Merci, encore un excellent article Xavier Drouet, intéressant de savoir que la population mondiale baissera après 2080. Mais en attendant il va falloir nourrir et loger 2 milliards de personnes de plus. Inculquer les principes de sobriété aux générations actuelles devient incontournable.
La question de disponibilité des ressources de la planète a été traitée dans un autre article https://hommesetsciences.fr/jour-du-depassement-allons-nous-epuiser-toutes-nos-ressources/ .
La sobriété “inculquée” ne peut aider que si ses conditions sont acceptables par les populations. Quoi qu’il en soit ce sont toutes nos connaissances qu’il faut mobiliser pour prélever moins, réutiliser plus et ne pas polluer.